C’est arrivé en avril de Philippe Meisburger

Hello tout le monde,
Aujourd’hui on se retrouve pour parler de C’est arrivé en avril de Philippe Meisburger, que je remercie vivement pour m’avoir envoyé son roman. Tout d’abord, en voici le résumé:

« Si on vous disait que demain, votre ville serait rayée de la carte ?
Si vous deviez fuir à la campagne, chez un ami dont la maison cache un secret qui va changer votre vie ?
Pour Vincent, c’est arrivé en avril. Le jour de sa rencontre avec Karine.
Qui est-elle ?
Pourquoi tient-elle à se rendre à Sedona, Arizona ?
Car s’il existe de meilleures dates que la fin du monde pour tomber amoureux, se pourrait-il que leur amour soit notre ultime espoir ?
Une aventure haletante, un road trip à travers les États-Unis, une chasse à l’homme impitoyable, une machination implacable doublée d’une histoire d’amour entre deux êtres réunis par le destin… ou autre chose… »

On ne va pas se mentir, ce qui a fait que j’ai accepté de lire ce livre c’est bien le résumé. Rempli de mystères et de questions à se poser, j’ai particulièrement aimer le ton de ces quelques lignes, qui donnent l’eau à la bouche. C’est aussi le côté road trip qui m’a plu au premier abord, c’est quelque chose que je rêve de faire, comment résister à l’envie de le vivre par procuration en ces temps difficiles ?

Dès que j’ai commencé ma lecture, je me suis retrouvé happer par l’histoire. L’action ne traîne pas, on la retrouve dès les premières pages du roman. Il ne suffit que de quelques chapitres pour qu’on commence déjà à tout remettre en question. Et pourtant, j’ai eu du mal à avoir un coup d’avance sur l’histoire, je me retrouvais toujours surpris par ce qu’il se passait. Chaque nouvelle explication me paraissait invraisemblable, mais tellement logique à la fois. J’en étais toujours totalement retourné. Le roman est une suite de rebondissements sans fin, dans lequel on se retrouve plus ou moins coincé, puisqu’on aime ça. Je me suis retrouvé tellement pris dans l’histoire que j’ai réussi à ressentir du stress ou du bonheur en même temps que les personnages. J’ai ressenti cette tension dans le roman comme si elle m’entourait aussi. J’ai vraiment aimé la chasse à l’homme, mais aussi tout ce qui touchait la science-fiction pure et dure. Et cette fin est totalement hallucinante, je ne m’y attendais pas du tout, et j’en suis encore tout retourné, vraiment. Mais… pas de spoiler ici, il faut absolument que vous le lisiez !
Les personnages, quant à eux, sont tous plus ou moins attachants. J’ai quand même une forte préférence pour Karine, une véritable héroïne, en dehors de son statut de femme handicapée. On voit que son handicap ne dirige pas totalement sa vie, et que ce sont ses choix qui priment. Elle n’a pas froid aux yeux (c’est le cas de le dire) et surtout je trouve que c’est une superbe représentation pour d’autres personnes. On retrouve en elle un superbe développement de personnage inattendu, contrairement à Vincent qui me laisse l’impression qu’il n’a pas changé. Karine devient de plus en plus mature au fur et à mesure que le livre continue, ainsi que cette histoire. Vincent, quant à lui, est un personnage intéressant, mais qui n’évolue que très peu à mes yeux. Il a toujours le même comportement, et continue de foncer tête baissée sans réellement réfléchir, ce qui le rend totalement prévisible. Il m’est quand même arrivé de me demander si certains actes n’étaient pas en partie pour satisfaire son propre ego. Cela n’empêche en rien le fait que j’aime bien ce personnage.

Je recommande ce roman à tous les fans de livres de science-fiction, mais aussi d’action. Ce livre est un véritable coup de coeur, c’est pour cela que je lui donne la note de 5/5.

-Noah